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Les 5 erreurs commerciales les plus courantes chez les photographes débutant·e·s (et comment les éviter)


Parce qu’on apprend souvent mieux en rigolant de ses petites bourdes ! 😅📸


Ah, la photographie ! Ce métier passionnant où l’on capture des instants magiques, des sourires sincères, des paysages à couper le souffle… Mais derrière l’objectif, il y a aussi toute une aventure commerciale, souvent redoutée par les photographes débutant·e·s. Si tu es ici, c’est peut-être parce que tu as déjà ressenti ce petit noeud au ventre à l’idée de parler tarifs, devis, ou prospection. Ou alors tu as déjà fait quelques erreurs qui t’ont coûté cher en temps, en énergie, voire en clients. Pas de panique, on est tous passé·e·s par là !


Dans cet article, je te propose un voyage à la fois drôle et instructif au cœur des 5 erreurs commerciales les plus fréquentes chez les photographes débutant·e·s.

Et surtout, tu découvriras comment les éviter pour booster ton activité sans perdre ton âme d’artiste. Prêt·e à rigoler un peu de tes bourdes tout en apprenant à mieux vendre tes photos ? C’est parti ! 🚀


1. Sous-estimer la valeur de son travail (ou comment éviter de vendre ses photos au prix d’un café ☕)


Pourquoi c’est une erreur fréquente ?

Je ne compte plus le nombre de photographes débutant·e·s qui m’ont confié avoir commencé à proposer des tarifs ridiculement bas, juste pour « se faire une expérience » ou « attirer les client·e·s ». Résultat ? Ils ou elles ont bossé des heures, parfois même des jours, pour un prix qui ne couvrait même pas le coût du matériel ou leurs frais de déplacement. Et pire encore, ils ont fini par se dévaloriser, pensant que leur travail ne valait pas plus.

Cette erreur vient souvent d’un mélange de modestie excessive, de peur de perdre des opportunités, ou d’une méconnaissance du marché. Pourtant, sous-estimer la valeur de son travail, c’est s’assurer une activité non rentable, un épuisement rapide et un sentiment de frustration.


Comment l’éviter ?

  • Calcule tes coûts réels : matériel, logiciels, temps de préparation, shooting, retouche, déplacements, charges sociales… Tout compte ! Par exemple, si une séance photo te prend 5 heures au total (préparation + shooting + retouches) et que tu souhaites un salaire horaire de 20€, ta base de tarif minimum est 100€.

  • Analyse le marché local : renseigne-toi sur ce que proposent les autres photographes dans ta région, avec un niveau et un style similaires. Cela te donnera une fourchette réaliste.

  • Valorise ton expertise : rappelle-toi que tu n’es pas juste quelqu’un qui appuie sur un bouton, tu es un·e professionnel·le qui crée, conseille, sublime. Mets en avant ce savoir-faire dans ta communication.

  • Communique clairement ce que comprend ta prestation : un devis détaillé rassure les client·e·s et justifie ton tarif. Par exemple, « séance de 1h, 30 photos retouchées, galerie privée en ligne, droits d’utilisation… »

  • Ose dire non : si un·e client·e veut un tarif trop bas, explique-lui pourquoi tu ne peux pas baisser davantage. Propose éventuellement une version allégée de ta prestation.


Exemple concret

J’ai accompagné une photographe débutante qui proposait ses séances à 50€ pour « se faire la main ». Après calcul, elle réalisait qu’elle passait en réalité 6 heures par séance entre préparation, shooting et retouches, soit un tarif horaire ridicule. En réajustant son prix à 250€ avec un devis clair, elle a non seulement gagné en confiance, mais ses client·e·s ont mieux compris la valeur de son travail et… ont continué à la recommander !

Photographe débutant
Photographe débutant

2. Vouloir plaire à tout le monde (ou le syndrome du caméléon hyperactif 🦎)


Pourquoi c’est une erreur ?

Quand on débute, on a souvent envie d’accepter tous les projets pour ne pas rater une occasion. Mariages, portraits, photos corporate, animaux, événements, packshots… On dit oui à tout, on s’adapte à tout, quitte à perdre son identité. Le risque ? S’épuiser, ne pas se spécialiser, et surtout, ne pas attirer une clientèle fidèle.


Cette dispersion nuit à ta visibilité : comment un·e client·e potentiel·le peut-il·elle comprendre ce que tu fais vraiment si tu es partout et nulle part à la fois ? Et toi, tu risques de ne jamais te sentir pleinement épanoui·e.


Comment l’éviter ?

  • Définis ton style photographique : portraits lifestyle, photo de mariage bohème, photo culinaire, photo corporate élégante… Choisis ce qui te passionne et dans quoi tu es bon·ne.

  • Identifie ta clientèle idéale : âge, centres d’intérêt, budget, attentes… Plus tu seras précis·e, plus tu pourras cibler ta communication.

  • Construis une offre claire et cohérente : propose des prestations en lien avec ta spécialité, et refuse poliment les demandes hors cadre.

  • Communique sur ta différence : montre ce qui te rend unique, ta vision, ta personnalité.


Exemple concret

Un photographe généraliste qui acceptait tout s’est spécialisé dans les portraits d’entrepreneurs. En affinant son offre et en ciblant sa communication, il a multiplié par trois ses demandes qualifiées en six mois, tout en travaillant sur des projets qui lui plaisaient vraiment.


3. Négliger la relation client (ou le syndrome du fantôme 👻)


Pourquoi c’est une erreur ?

La relation client ne s’arrête pas à la signature du contrat ou à la fin du shooting. Pourtant, beaucoup de photographes débutant·e·s oublient de répondre rapidement aux messages, de relancer, ou d’accompagner leurs client·e·s dans le processus. Résultat : des client·e·s frustré·e·s, qui doutent, et parfois qui partent voir ailleurs.

Une bonne relation client, c’est la base pour fidéliser, obtenir des recommandations, et construire une réputation solide.


Comment l’éviter ?

  • Réponds rapidement et avec bienveillance : même si tu n’as pas encore toutes les infos, un accusé de réception fait toujours plaisir.

  • Sois transparent·e : explique les étapes, les délais, les conditions.

  • Personnalise tes échanges : un petit mot, un rappel, un conseil… ça fait toujours la différence.

  • Après la prestation, prends des nouvelles : un message de remerciement, une demande de feedback, une proposition pour une prochaine séance.

  • Utilise des outils simples : CRM, agenda partagé, modèles de mails personnalisables.


Exemple concret

Une photographe qui prenait le temps d’envoyer un message personnalisé après chaque séance a vu son taux de recommandation grimper de 30% en un an. Ses client·e·s se sentaient valorisé·e·s et revenaient naturellement.


4. Oublier de se vendre (ou le syndrome de l’artiste invisible 🎩)


Pourquoi c’est une erreur ?

On a souvent l’image du·de la photographe timide, qui préfère laisser parler ses images plutôt que de faire sa promo. Mais dans le monde actuel, si tu ne te montres pas, personne ne saura que tu existes. Et c’est là que beaucoup se plantent : ils ou elles font de superbes photos, mais ne savent pas comment les faire connaître.

Ne pas se vendre, c’est laisser passer des opportunités, c’est rester dans l’ombre alors que ton talent mérite d’être vu.


Comment l’éviter ?

  • Sois actif·ve sur les réseaux sociaux : Instagram, Facebook, LinkedIn, Pinterest… Choisis ceux qui correspondent à ta cible.

  • Raconte une histoire : derrière chaque photo, il y a une émotion, une anecdote, un moment unique. Partage-les.

  • Demande des avis et recommandations : les témoignages client·e·s rassurent les prospects.

  • Participe à des événements locaux : marchés, expos, salons… pour te faire connaître autrement.

  • Crée un site web clair et attractif : avec un portfolio soigné, tes coordonnées, et une présentation de ton offre.


Exemple concret

Une photographe qui publiait régulièrement ses photos avec des histoires touchantes sur Instagram a vu son nombre d’abonné·e·s et de demandes augmenter de façon exponentielle. Elle a aussi gagné en confiance pour parler de son travail.

Photographe débutante
Photographe débutante

5. Négliger le suivi commercial (ou le syndrome du « one shot » 🎯)


Pourquoi c’est une erreur ?

Beaucoup de photographes pensent qu’une fois la prestation réalisée, leur job est terminé. Grave erreur ! Le suivi commercial est essentiel pour transformer un·e client·e ponctuel·le en client·e fidèle, et pour générer des ventes complémentaires.

Sans suivi, tu perds une énorme source de revenus potentiels et tu manques l’occasion de construire une relation durable.


Comment l’éviter ?

  • Entretiens la relation : envoie des newsletters, des vœux, des offres exclusives.

  • Propose des services complémentaires : tirages, albums, séances saisonnières, workshops.

  • Demande des retours : cela montre que tu t’intéresses à la satisfaction client.

  • Garde une base de données à jour : pour relancer au bon moment.


Exemple concret

Une photographe envoyait une newsletter trimestrielle avec des offres spéciales et des conseils photo. Elle a ainsi multiplié par deux ses ventes additionnelles et fidélisé une clientèle engagée.


Comment transformer ses erreurs commerciales en atouts ? (erreurs commerciales photographes débutant·e·s)

L’erreur est une formidable enseignante, surtout dans un métier aussi créatif et humain que la photographie. Plutôt que de culpabiliser, il faut accepter de se tromper, analyser ses échecs, et en tirer des leçons. Chaque bourde commerciale est une occasion de grandir.


Voici quelques conseils pour transformer ces erreurs en tremplin :

  • Demande des retours à tes client·e·s, collègues, mentors.

  • Forme-toi régulièrement au développement commercial, marketing, communication.

  • Partage tes expériences avec d’autres photographes : on apprend beaucoup en échangeant.

  • Reste bienveillant·e envers toi-même : personne n’est parfait·e, et c’est normal de tâtonner.

  • Garde ton humour : rire de ses erreurs, c’est déjà un grand pas vers la réussite !


Ose te former au développement commercial pour photographe

Si tu souhaites aller plus loin et éviter les pièges classiques, sache qu’il existe des formations, ateliers et coachings spécialement conçus pour les photographes. Ces programmes t’aident à :

  • Fixer tes tarifs avec confiance

  • Construire une offre claire et attractive

  • Maîtriser la prospection et la relation client

  • Communiquer efficacement sur les réseaux sociaux

  • Fidéliser ta clientèle et développer ton chiffre d’affaires


Se former, c’est investir dans ton avenir professionnel, sans renier ta passion ni ton style. C’est aussi un moyen de dédramatiser l’aspect commercial, souvent perçu comme un obstacle.


Conclusion : Et toi, quelle est LA bourde commerciale qui t’a fait le plus rire (ou pleurer) ?

La parole est à toi ! Partage en commentaire ton anecdote la plus drôle ou la plus douloureuse liée à la vente de tes prestations photo. Ensemble, on peut dédramatiser, s’entraider, et avancer plus sereinement.


Tu veux en savoir plus sur les formations, le coaching, ou les ressources pour photographe débutant·e ? N’hésite pas à me contacter ou à t’inscrire à la newsletter. Je serai ravie de t’accompagner dans cette belle aventure commerciale !


Bonus

👉 Tu veux éviter ces erreurs et apprendre à vendre tes photos sans stress ? Découvre nos formations et ateliers dédiés aux photographes débutant·e·s !

Rejoins la communauté, commente, partage, et ose faire grandir ton business photo ! 🚀



Merci d’avoir lu jusqu’ici ! N’oublie pas : chaque erreur est une étape vers le succès. Alors, prêt·e à transformer tes bourdes en opportunités ? 🎉📸

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Estelle Marocco Photographe Sud de la France - Europe

Toulouse - Tarn - Tarn-et-Garonne - Gers - Ariège - Aude

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